[VERSION REMPLACÉE LE 30 OCTOBRE 2013 UNIQUEMENT POUR AFFICHER LA BONNE VIGNETTE]
Suite au lancement du blog, lundi dernier, les réactions sont assez nombreuses et l’intérêt marqué, avec une nette tendance à la satisfaction et à l’adhésion – tant on sent que l’expression d’une parole masculine pertinente et digne est un besoin majeur actuellement 🙂 — et aussi quelques remarques critiques voire des quolibets assez primaires.
C’est dans la confrontation des idées que l’on avance, et l’ami Alain Niverd, lui, a fait dans sa veine « humour à froid », qu’il maîtrise assez bien vu son ancienneté dans cet art. 😉 Comme j’avais posté sur mon mur Facebook le logo qui sert d’avatar Twitter à « Un Mâle pour un Bien », que voici :
…il a objecté finement :
J’ai une bonne culture générale, et même une combinaison largeur-profondeur de connaissances de beau volume – se voulant celle de « l’honnête homme du 21ème siècle » –, mais je n’avais pas retenu que Leonardo da Vinci avait une inclination homosexuelle. Donc, déjà, merci Alain de m’édifier sur ce point.
Cela établi, « c’est un peu court, jeune homme » de pointer, dans ma proposition graphique, une supposée incongruité du seul fait de l’homosexualité du Maestro censée être en contradiction avec ma visée « masculiniste-pour-l’harmonie-HF ». Et je te remercie bis de me permettre, en te répondant, de poursuivre la caractérisation de ce qui me semble être « la cause des hommes » aujourd’hui.
Voici la réponse que j’ai faite à l’ami Alain :
<< La masculinité assumée commence par une image gratifiante de « soi-homme ». Un certain narcissisme, destiné à être maîtrisé/dépassé est incontournable à cet effet.
L’homme homosexuel est dans l’inachèvement notamment parce qu’il ne dépasse pas ce narcissisme et recherche chez l’autre désirable une image de « lui-homme » qui lui soit renvoyée en permanence ; mais il investit et exprime très bien tous les aspects de la masculinité liés au corps de l’homme.
Ainsi, le fait que Léonard ait été homosexuel ne l’empêche en rien — au contraire, pourrait-on dire — de glorifier le corps de l’homme, d’en renvoyer au bénéfice de tous une image justement flatteuse. Ce n’est pas « La femme de Vitruve » qu’il a imaginée au moment d’assigner au corps humain une manière de perfection dans le domaine du vivant, et c’est bien là, dans mon logo, la part de message transmise. >>
« Un Mâle pour Un Bien » ne peut que bénéficier de votre intérêt, de vos réactions à tous, d’un dialogue entre le blogueur que je suis et les lecteurs concernés que vous êtes. N’hésitez donc pas à le nourrir, ici même en commentant ou en m’écrivant, sur Facebook (Lionel Lumbroso) ou sur Twitter (@Male_Bien ou @llumbroso).
J’aime la réflexion et le refus des règles préétablies par la bienséance et une certaine forme de puritanisme républicain.
Merci a vous pour ce moment de remise en question